Le Jardin aux Etoiles
Riad entre Agadir et Taroudant, au sud du Maroc
Location de vacances chez un résident suisse
Coco PolizziBeato Salvatore Polizzi, créateur de la Médina qui porte son nom. | Tissages et habitsHélas, le nombre des artisans a fondu comme neige au soleil... | Extraordinaire travail de la pierreSelon la tradition berbère de l'Anti-Atlas et de l'Atlas | DédaleCharme unique ! | Formidable architectureToute la beauté de la pierre | ArcadesUne conception architecturale élaborée, qui cache quelques boutiques d'artisans survivantes |
---|---|---|---|---|---|
Théâtre à la romainePour accueillir des réceptions, des banquets, des mariages |
La Médina de Coco Polizzi : un must
Détruite lors du tremblement de terre de 1960, la médina d'Agadir a été remplacée, de l'autre côté de la ville, à Bensergao, par un aménagement nouveau et spectaculaire, respectant l'art de la pierre millénaire développé dans l'Anti-Atlas et l'Atlas. Ce must à toute visite d'Agadir est signé de l'architecte d'origine italienne Coco Polizzi, malheureusement disparu en 2021. On y accède en quelque 45 minutes.
Parfois décrié - à tort - pour être artificiel, ce lieu est en réalité magique, ne serait-ce que pour l'intérêt de son architecture et le combat mené par le Sicilien et ses filles. Les pierres ont été minutieusement installées, parfois dans une géométrie complexe, sur du pisé, ainsi que l'affirme la famille Polizzi.
Une malheureuse querelle
Depuis des années, des différends financiers opposent malheureusement le créateur de cet ensemble reconstitué avec goût et les artisans locaux qui y ont aménagé de jolies boutiques, et dont certains y travaillent.
Cette querelle a pour conséquence que le nombreux des artisans a fondu, au profit du village d'artisans voisin de Kasbat Souss. Il n'en subsiste malheureusement que moins d'une vingtaine, dont les produits sont tout à fait séduisants. On apprécie les prix fixes, certes légèrement supérieurs à ceux qu'on peut obtenir ailleurs, mais qui présentent l'avantage de ne pas donner lieu à marchandage.
Corollaire de la diminution du nombre des artisans, la foule n'est pas aussi dense que la médina le mériterait. Les ruelles sont même parfois quasiment désertes. Ah si tous les artisans pouvaient se donner la main, se retrouver sur le même site et si la hache de guerre était inchallah enterrée !
Entrée payante
L'ouverture de la médina a connu plusieurs longues interruptions. Revivant un temps grâce à la pugnacité de Paola Polizzi et de nouveaux investisseurs, la Médina de Coco Polizzi caressait de nouveaux projets. Depuis 2016, la Médina accueille ainsi le Festival international arts et culture.
Hélas, la Médina est difficile à rentabiliser, à tel point que la liquidation judiciaire a été prononcée fin 2017. Un acquéreur aux reins solides a fini par se manifester : la Société de développement régional du Tourisme Souss Massa (SDRT), en mains publiques. Dès lors, l'avenir de la Médina est assuré.
L'entrée est payante (40 dh, soit 4 € par personne). Cette taxe est parfois mal comprise. Mais quand on imagine le coût d'une telle construction et de son exploitation, on la paie avec compréhension. Fermé le lundi.
Contact téléphonique : 05 28 28 02 53
On paie 40 dh (4 euros) pour y pénétrer
A droite une boutique qui a subsisté. Au Centre, une arche sous une partie habitée.
Ici la soirée de clôture du Festival Timitar 2010
Situé à l'entrée de la médina de Coco Polizzi, il a malheureusement été fermé au profit d'un restaurant situé plus au fond de la Médina.
Fatima Zahra en train d'oeuvrer à son métier à tisser. Elle a malheureusement disparu.
Et quelques boutiques qui subsistent, comme à droite.
Le créateur de la nouvelle médina d'Agadir
Digne de l'art romain
L'intérieur est superbe. Mais le service et le contenu de l'assiette ne sont pas dignes du cadre.
La médina nécessite des soins permanents.