Le Jardin aux Etoiles
Riad entre Agadir et Taroudant, au sud du Maroc
Location de vacances chez un résident suisse
Palais Claudio Bravo : lieu unique
où flotte l'âme du peintre
Le peintre d'origine chilienne Claudio Bravo est mort d'une crise d'épilepsie le 4 juin 2011 dans son extraordinaire palais, situé tout près de Taroudant. Aussi appelé Claudio Bravo Palace, ce lieu tout à fait exceptionnel perpétue la mémoire du peintre hyperréaliste, très coté dans le monde de l'art. Claudio Bravo avait choisi de vivre et de travailler au Maroc pour sa lumière exceptionnelle. Il avait d'abord jeté son dévolu sur Tanger, puis sur Marrakech, avant de se fixer définitivement à Taroudant.
Ce grand artiste a séjourné dès 2003, d'abord une partie de l'année, dans le palais roudanais qu'il a fait construire face à l'Atlas. Un lieu choisi, dit-il, en raison du "record mondial des jours sans soleil, qui atteint seulement 25 jours par an".
Mélange de réalisme, d'abstraction et de classicisme
Claudio Bravo s'illustre comme observateur exceptionnel des choses immobiles et figées. On se situe toutefois bien loin des nature mortes classiques, ainsi qu'en témoignent les compositions ci-dessous. "Mon travail est un mélange de réalisme, d'abstraction et de classicisme, expliquait l'artiste chilien. Ce que j'essaie, c'est d'aller à contre-courant des tendances actuelles de l'art".
Claudio Bravo a trouvé au Maroc l’inspiration qu'il cherchait, une énergie inlassable, la lumière, les couleurs, les habitants. Les critiques s'accordent à affirmer qu'il a peint merveilleusement la réalité et le non-réalité de son entourage. Millimétrée, sa maîtrise technique se révèle exceptionnelle. Le portrait de la jeune femme au turban ci-dessous nous rappelle à bon escient à quel point il a intériorisé Velasquez au Prado ou les maîtres flamands. La sensualité retenue des joueurs de football qu'il a peints a constitué une autre facette de la palette extraordinairement éclectique de Claudio Bravo.
L'influence de la nature et de la religion
Il a un temps été question de l'ouverture, chez lui à Taroudant, d'une école des beaux-arts censée accueillir 200 élèves, mais sa disparition a empêché ce beau projet de voir le jour. Claudio Bravo est en tout cas inspiré par la nature qui l'entoure, comme le montrent ses paysages de l'Atlas.
On a beaucoup dit que la religion musulmane avait influencé ses recherches formelles et chromatiques. Il a ainsi réalisé une série d'hommes en prière et le cimetière ci-dessous confirme cette attirance. Néanmoins, sa culture chrétienne s'exprime tout aussi puissamment. Sa "Madone" se révèle riche de symboliques. Le fond du paysage n'est autre que celui des kasbahs du sud du Maroc. Superbe ! On peut en faire son fond d'écran...
Un extraordinaire musée que l'on visite
Ce palais est devenu un extraordinaire musée. Du Jardin aux Etoiles, on y accède en un peu plus d'une heure. Droit d'entrée pour une visite guidée de haute qualité, que nous recommandons vivement : 200 dirhams (20 €) par personne, thé final face à l'Atlas et à la reconstitution de la Ménara compris. Le palais comprend de nombreuses oeuvres du peintre. Ce sont des copies.
Réservations et renseignements :
Najoua Tabchich, responsable de la communication, qui accompagne en règle générale les visiteurs :
+212 6 912 421 61 et +212 6 619 681 21
+212 6 619 044 50
+212 6 938 178 30 (M. Mourino)
+212 5 282 160 78
Aperçu des oeuvres du maître de l'hyperréalisme, Claudio Bravo
Le peintre hyperréaliste ne rechignait pas à se représenter lui-même.
Le Maroc très présent dans l'oeuvre de Claudio Bravo.
La grâce et le respect du maître de l'hyperréalisme.
Huile sur lin, 1992.
Un érotisme souvent magnifié.
Hommage au Souss, jardin du Maroc.
Les modèles marocains avaient la préférence de l'artiste.
Une interprétation très personnelle de la naissance de Jésus.
L'arrière-plan est typiquement berbère.
Huile sur toile de 2007 : "Beige, red and yellow papers on dark rose background".
La nature du Maroc a aussi inspiré le peintre.
En noir et blanc. Sa reproduction se trouve à l'entrée du Palais.
Visite virtuelle du Palais de Claudio Bravo
Style arabe typique. Photo Philippe Terrier.
Une majestueuse allée bordée de palmiers.
Un magnifique ensemble d'Echinocactus grusonii encore appelés coussin de belle-mère...
Hommage au roi Hassan II, père de Mohamed VI.
Un goût très sûr.
Très raffinée.
L'architecture du Palais a été dessinée par Claudio Bravo lui-même.
Tout a été pensé par l'artiste, de l'architecture générale à la déco.
L'empereur Claude éleva Tingis (Tanger) au rang de Colonie romaine. Claudio Bravo peignit longtemps dans son palais de Tanger.
Et une statue à la romaine.
Magnificence.
Couleurs magnifiques.
Sous les oliviers.
Proportions magnifiques.
Collection sublime de verres colorés.
On retrouve le même principe dans notre Salon Atlas, interprété tout à fait différemment.
Il a été conservé dans l'état où il se trouvait le jour de la mort de Claudio Bravo.
Jeux de lumière.
La modernité a aussi sa part dans le palais.
Dépouillement et tradition revisitée.
Fontaine au centre, quatre parts de jardin.
Au premier plan, le bâtiment inspiré de la Ménara de Marrakech et au second le mausolée où repose Claudio Bravo.
Objets marocains rares dans les vitrines.
Pierre tombale sous laquelle repose Claudio Bravo.