Située à 200 km au sud d'Agadir, la ville de Guelmim est, chaque samedi, le rendez-vous des vendeurs et des acheteurs de dromadaires.
Ce pittoresque marché aux dromadaires se tient dans un lieu clos, à côté du marché généraliste. Il faut s'y rendre de bon matin. C'est le plus grand souk du genre du Maroc du Sud, ce qui n'a rien d'étonnant vu l'utilisation très fréquente du dromadaire dans la région. L'animal est en effet bien adapté au climat de la "Porte du désert", permettant au surplus à l'homme de s'économiser et de durer, par exemple en effectuant des travaux agricoles.
Le souk aux dromadaires de Guelmim se déroule dans une ambiance paisible. Les éleveurs y présentent aussi leurs moutons, leurs vaches et leurs chèvres à la vente. Ainsi que le prouvent les visuels ci-dessus, on peut y faire des photos sans être le moins du monde dérangé, voire interpellé. J'y ai flatté et soupesé plusieurs de ces animaux, qui se sont révélés placides.
Le dromadaire est aussi élevé pour sa viande et pour son lait. C'est pourquoi il figure fréquemment au menu dans la région de Guelmim, sous forme de tajine. Il s'agit d'une viande légèrement sucrée.
Troupeaux nomades
On voit aussi régulièrement de troupeaux paître de manière nomade dans la nature de la plaine du Souss, y compris à proximité immédiate du Jardin aux Etoiles. Les bordiers privés n'apprécient pas toujours ces gros dévoreurs de haies... Mais il n'existe pas de marché aux dromadaires dans la région d'Agadir.
Une et deux bosse(s)
En Afrique du Nord, on ne trouve pas d'autre camélidé que le dromadaire, lequel ne possède qu'une bosse. Mis à part dans les zoos, il n'y existe pas de chameaux, soit d'animal à deux bosses. Qualifier un dromadaire de "chameau" n'est pas erroné mais imprécis. Le dromadaire fait en effet partie des chameaux.