Troisième aéroport marocain après ceux de Casablanca et de Marrakech, l'aéroport d'Agadir Al Massira va être modernisé, en deux temps. Financés par l'Office national des aéroports (ONDA), les travaux vont commencer incessamment. Ils devraient durer 12 mois, ce qui engendrera quelques perturbations. Ils seront suivis, dans quelques années, d'une importante deuxième phase de transformation, destinée à créer un nouveau terminal et permettre à l'aéroport de recevoir 4,4 millions de passagers à l'horizon 2040, alors qu'il en a accueilli 1,7 million en 2022. Notre photo aérienne montre, à gauche, la piste, et à droite les bâtiments de l'aéroport. Tout à droite : la route express qui mène soit à Agadir, soit à Taroudant.
L’aménagement qui interviendra en 2023 verra l'agrandissement de la zone d’embarquement, des comptoirs d’enregistrement supplémentaires, un nouveau mobilier aéroportuaire et un nouveau revêtement du sol, lequel était pourtant déjà satisfaisant (notre photo). Le cloisonnement existant disparaîtra. Une nouvelle charpente métallique et de nouveaux faux plafonds seront installés. La signalétique sera aussi rajeunie. Le budget de ces changements se monte à 20 millions de dirhams (deux millions d'euros).
En 2022, l'aéroport d'Agadir (notre photo aérienne) est parvenu à se rapprocher des chiffres de 2019. Avec ses 1'774'605 passagers enregistrés, il a récupéré 88 % des statistiques d'avant la pandémie, soit mieux que la moyenne des aéroports du Royaume (83 %). Pour le seul mois de décembre dernier, 194'000 passagers ont été recensés, ce qui représente un encourageant taux de récupération de 119 % par rapport à 2019.
L'aéroport d'Agadir est considéré comme le plus sûr d'Afrique. Les travaux pour le relier jusqu'au nord de la ville par une route de contournement proche des gabarits d'une autoroute sont en cours. Depuis 2019, Al Massira est aussi doté d'un Centre de contrôle régional de la sécurité de la navigation aérienne (notre photo). Situé à l'ouest de l'aéroport lui-même, celui-ci est utilisable en cas d’indisponibilité du Centre régional de Casablanca, décentralise le service de contrôle aérien et augmente la capacité d’accueil de l’espace aérien marocain. L'ONDA a investi dans l'opération 186 millions de dirhams (19 millions d'euros).
j'adore un aeroport digne, a l'image de notre ville qui s'embellie de jours en jours.