Au terme de mon séjour de deux semaines à la Clinique des spécialités d'Agadir, j'ai pu rentrer en Suisse. Le rapatriement a été effectué dans de bonnes conditions grâce au Livret ETI du TCS.
Parti en chaise roulante de l'aéroport Al Massira d'Agadir, j'ai transité par Casablanca, avec l'aide très aimable d'employés de Royal Air Maroc. Alors que je craignais quelques couacs, tout a fonctionné comme sur des roulettes... Le Livret ETI du TCS (Touring Club Suisse) m'avait réservé deux sièges, l'un devant l'autre, de sorte que j'ai pu modifier la position de mon pied blessé à peu près comme je le désirais.
J'ai aussi eu la chance de pouvoir photographier le sol par bonne visibilité, comme ce fut le cas déjà par le passé (voir Détroit de Gibraltar : 20e traversée en avion). Voici ci-dessus le port de Mohammédia et la plage Miramar, près de Casablanca (voir Casablanca et Rabat : le Maroc moderne existe aussi...) et, ci-dessous, la ville de Tanger. Il n'est pas interdit d'agrandir ces photos !
J'aime beaucoup la première photo, qui montre d'un côté l'Espagne et l'extrémité du rocher de Gibraltar et de l'autre le Maroc... très proches l'un de l'autre. Pas davantage que 14,4 kilomètres entre les deux continents, c'est-à-dire dire rien à l'échelle de la planète !
Sur l'Espagne, les nuages ont commencé à boucher la vue. J'ai encore aperçu Malaga, ce qui m'a fait songer à mon message sur le dragonnier de Malaga retrouvé au Maroc sur le djebel Imzi, puis dès les Pyrénées ce fut la purée de pois...
A l'aéroport de Genève, j'ai eu la surprise d'être accueilli de sympathique manière par le responsable de la Centrale d’intervention ETI, Bertrand Grillon, et le médecin-conseil que le Livret ETI a nouvellement engagé, le Dr Abdel Djellil Boudemagh.
Petite précision : le fait que je préside la Section neuchâteloise du TCS n'est pas tout à fait étranger au geste des responsables du Livret ETI. En revanche, il n'a pas influencé mon appréciation sur la qualité de l'assistance dont j'ai bénéficié. Si ces services n'avaient pas été satisfaisants, je l'aurais dit. Comme je relève que ceux de la Rega, Garde aérienne suisse de sauvetage, n'ont pas tout à fait correspondu à la réputation de cette organisation.
Cela dit, il me reste à gérer 45 jours d'immobilisation de mon talon dans une attelle de plâtre...
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