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Photo du rédacteurJean-Luc Vautravers

Ca pousse au Jardin aux Etoiles! Et l'eau ?

Dernière mise à jour : 5 sept. 2021


Le printemps est chaud dans la vallée du Souss. Ca pousse donc sur la terre de ma petite propriété du Jardin aux Etoiles. Mes trois palmiers-dattiers ont repris une belle vigueur depuis que Brahim le jardinier les a soulagés de leurs rameaux morts. En voici un qui porte de belles promesses.


En revanche, j'ai trouvé la végétation des figuiers un peu maigre, mais il paraît que c'est normal vu que nous sommes au début de la saison... Attendons avant de décréter qu'il faudra les remplacer... Du côté des grenadiers, les premiers fruits pointent déjà leur nez.

Mon jardinier s'est évertué à créer un petit potager à proximité de la Bergerie, afin de tester les légumes et autres plantes aromatiques qui poussent le mieux au Jardin aux Etoiles. En tout cas, les lauriers roses, même blancs (deuxième photo), croissent avec vigueur. Dire que ce plan n'était pas plus haut que trois (petites) pommes quelques semaines plus tôt.... Grande surprise aussi : un petit pommier a donné deux fruits ! Peut-être aurait-il fallu d'entrer éliminer ces deux pommes, afin de conserver toute sa force au petit arbre. Mais cela faisait tellement plaisir à tout le monde d'admirer ces deux premiers fruits...


De la vigne a en outre été plantée, pour voir ce qui se passera. Je suis optimiste : le climat de la vallée du Souss se prête à la croissance du raisin. Il n'y a toutefois plus guère de vignes dans la région depuis, paraît-il, la fin du Protectorat français. Quelque peu diabolisé par les tenants d'un certain islam, le raisin pourrait y faire son grand retour. Des essais de portée scientifique sont en cours au nord de Taroudant, sur un domaine royal dédié au prince héritier Moulay El Hassan. Il pourrait en sortir un raisin de table qui va étonner et peut-être des crus de qualité.


L'eau, toujours l'eau...


En attendant, c'est l'eau qui pose problèmes dans toute la région. Mon hameau d'Ouled Alioua est bien considéré comme une zone irriguée. Mais la sécheresse persistante dans l'Atlas rend impossible l'utilisation du contenu du lac artificiel censé alimenter les grands tuyaux de fer dont je suis aussi équipé. Quant à l'eau du réseau, entre les phases de maigre alimentation et celles marquées par de longues coupures, on ne peut pas y compter vraiment pour arroser un peu plus d'un hectare de jardin.

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