Voici un nouveau chapitre de la série "Ces Européens qui se lancent dans la restauration de maisons marocaines à l'abandon pour en faire de beaux riads" (voir Dar Malek à Taroudant : une piscine noire, pourquoi pas...). Cette fois-ci, il s'agit du projet de Didier et Marc, architectes et décorateurs d'intérieur à Mirleft (première photo : leur maison actuelle). Ils ont décidé de mettre le cap sur la Vallée du Souss et racontent leurs aventures sur un blog.
Voici sur la deuxième photo la maison en pisé qu'ils ont acquise pour la transformer dans le village El Koudia El Beida (la colline blanche), en bordure de la voie express menant à Taroudant, à quelques kilomètres d'Ouled Teima et du Jardin aux Etoiles.
Ils agissent comme l'avait fait avant eux Noëlle, qui a toutefois vendu entre-temps sa maison, pour rejoindre son mari marocain aux Etats-Unis. Sachant qu'elle demeure une fidèle lectrice de ce blog (les statistiques de Google, ça sert à quelque chose), je la salue amicalement !
Remarquez la pièce supérieure, l'égyptienne (première photo). Cette maison méritera tout spécialement le nom de riad parce que ses murs forment une cour intérieure où un petit jardin, voire une fontaine, pourra être aménagé. Il y a évidemment du travail ! Voici, sur les deux dernières photos, l'état dans lequel les nouveaux propriétaires ont acheté leur bien. La qualité des revêtements laissait beaucoup à désirer, mais l'enveloppe du bâtiment était dès le départ intéressante.
On se trouve sur la première photo dans la galerie que l'on vient de voir... cela après sérieuse rénovation. Une ouverture a été percée sur une terrasse, le sol a été recouvert de terres cuites et les murs d'un enduit adéquat. Les poutres d'origine ont été conservées. Une nouvelle porte a été conçue.
Les menuisiers, les voici (deuxième photo). Eux aussi ont été chargés de réaliser du travail comportant des motifs de style berbère, comme je l'avais demandé à Brahim d'Agadir.
Le double lavabo de la dernière photo est recouvert de tadelakt. L'effet de la cohabitation avec les vasques métalliques se révèle intéressant. De mon côté, craignant les fissures et autres dégâts qui pourraient être causés à ce revêtement fragile, j'ai renoncé à cette solution, lui préférant des terres cuites de Fès. Cela dit, je ne prétends pas avoir à tous égards trouvé la solution. Chacun fera donc ses expériences.
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