Le Maroc du Sud n'est pas encore sensibilisé à la question écologique. Il faut comprendre ses habitants : la plupart d'entre eux ont à lutter chaque jour pour leur subsistance et quelques dirhams de plus. Dans ces conditions, leur demander par exemple de payer de l'essence sans plomb au lieu du gazoil à moindre prix leur paraît complètement farfelu.
Il n'en demeure pas moins que l'air au bord des routes très fréquentées est irrespirable. Combien de gens sont ainsi empoisonnées chaque jour ? Personne ne semble s'en soucier...
Quel que soit le contexte, je demeure malgré tout convaincu qu'un comportement écologique est plus que jamais indispensable. C'est la raison pour laquelle je me suis intéressé de près aux capteurs solaires posés sur le toit du riad de Latifa (ci-dessus, voir aussi Latifa, reine en son domaine).
Le solaire s'impose
Les ballons qui les surplombent sont remplis d'eau, qui est ainsi chauffée avant d'être utilisée pour une bonne douche ou à la cuisine. Au Maroc, le solaire s'impose ! Des installateurs sanitaires de la région s'occupent de leur pose, pour un coût des plus raisonnable, encore qu'il faille se méfier de la qualité de leur travail. Je compte bien équiper ma maison de cette installation simple et efficace. Inch'Allah
Lampes solaires
Autre dimension que j'ai déjà testée, avec l'aide de Yacine, le futur ingénieur sur-actif de la famille des vendeurs du terrain Bhira : les lampes solaires, installées dès le mois d'août 2007 aux quatre coins de la Bergerie (ci-dessus).
Après avoir pris le soleil durant deux journées, elles ont fonctionné, balisant ainsi le bâtiment. Je ne dirais pas que ces lampes sont d'une qualité et d'une résistance à toute épreuve : elles étaient les dernières de la saison que vendaient le magasin Metro d'Agadir. Il faudra revoir la question au printemps prochain !
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