En ce mois de mai, le Jardin aux Etoiles embellit, après avoir bénéficié des précipitations exceptionnelles de la fin 2009 et du début 2010. Le chemin du Levant est bordé de cyprès et de lavandes dont la croissance est toujours réjouissante.
Mauvaise surprise toutefois : les liserons ont envahi pratiquement tous les bouquets de lavandes. Qu'a fait Brahim, le "jardinier" ? Et bien rien du tout ! Après avoir semblé me donner satisfaction serait-il en train de se relâcher ?
Brahim a certes travaillé quelque temps dans une pépinière, mais je m'aperçois que c'était plutôt comme manoeuvre et qu'il ne sait pas ce que représentent les soins à donner à un jardin. Planter des racines rouges et des carottes, cuisiner des tajines à longueur de semaine, ça le connaît, mais ce n'est pas ce que je lui demande. Participer à l'esthétique telle que je la souhaite, cela le dépasse manifestement.... Il va falloir agir.
La table amazighe (voir Mes deux tables imazighen recouvertes de verre m'ont été livrées) a servi au premier repas que Marianne et moi avons dégusté au Jardin aux Etoiles : du poisson (Agadir : calamar, sole, raie et rascasse pour quelques euros), simplement grillé sur une petite installation provisoire. Les verres à cognac n'indiquent pas le type de boisson qui a accompagné le poisson ! L'explication est plus prosaïque : se trouvant encore dans les cartons du déménagement, ces verres-là étaient simplement les plus accessibles.
Colorée par quelques pêches parfumées de Biougra et des roses du jardin, la table a l'air magnifique. L'air seulement ! Car un interstice a été laissé ouvert entre le verre et le cadre extérieur, laissant passer les miettes et autres mouches super sympathiques... Si le responsable d'Arganisagalleries, Brahim, entend recevoir d'autres commandes, il a intérêt à poser un joint transparent et étanche !
Rien à redire en revanche quant au travail de la nature, qui a eu le bon goût de faire pousser quelques arbustes sauvages que j'ai bien l'intention de conserver. Celui-ci a été photographié au sud de la villa, juste avant qu'elle ne reçoive sa parure vermillon (Ma Villa prend une couleur rouge éclatante et devient Dar Tafoukt).
J'aime aussi les parterres fleuris qui se sont constitués ici et là, à la faveur des pluies hivernales. Je ne suis pas certain qu'ils puissent partout survivre dès que les températures dépasseront les 30 degrés, ce qui ne saurait tarder.
Du côté des arbres du Souss, les fruits se présentent à l'état d'encourageantes promesses. Ce pêcher calme l'énervement dont je fais état plus haut ;-
Voici sur la première photo des citrons beldi, appelés aussi limonettes de Marrakech. On en fait le citron confit, qui entre dans la préparation de nombreux plats marocains, en particulier les tajines. C'est un fruit qui peut aussi donner une confiture originale. Cet arbuste, et avec lui de nombreux autres, a besoin d'être taillé. Il faudra également l'expliquer à Brahim, réputé être jardinier... Les amandes de la deuxième photo me font particulièrement plaisir, de même que les grappes de raisin en train de se constituer sous la pergola de Latifa (Ma première récolte de fruits, celle de l'été 2009 ). Je me réjouis de les déguster...
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