S'étendant sur deux hectares (notre photo) entre l'avenue Mohammed V, à la hauteur de la Wilaya (en haut) et le bord de mer (en bas), et traversé par le boulevard du 20-Août, le Jardin Belvédère vient à son tour d'être réhabilité. Les travaux, qui ont duré plus de six mois, sont terminés depuis quelques semaines. Ils ont coûté 31 millions de dirhams (trois millions d'euros).
Ce réaménagement se caractérise par un allègement des constructions et de la végétation, qui avaient fini par être envahissants et dégradés.
Le nom du Parc Belvédère remonte aux temps, maintenant lointains, du Protectorat français. On le comprend aisément, en voyant sur notre photo la plateforme rénovée qui offre une vue saisissante sur l'océan tout proche.
Ce nouvel aménagement s'inscrit inévitablement dans le cadre du Programme de développement d’Agadir, portant notamment sur l’aménagement urbain. Doté de nombreux escaliers (notre photo), le jardin Belvédère est ainsi devenu un bel espace vert de détente, de pique-nique et de jeux d’enfants. Le pari des autorités consiste à agir pour le maintenir en bon état, alors qu'avant les travaux entrepris les Gadiris en avaient fait un lieu de rendez-vous informel, n'hésitant pas à y faire cuire des tajines sur des butanes camping-gaz ou sur des majmars plus traditionnels et causant des dégradations importantes. La sécurité y était aussi devenue aléatoire.
Le nouveau Jardin Bevédère assure, dans sa partie supérieure, la continuité avec la Vallée des oiseaux en cours de profond réaménagement et, dans sa partie inférieure (notre photo), avec le parking Bijaouan du bord de mer. Ce dernier devait initialement être partiellement transformé en parking souterrain. Economies obligent, ce projet a été abandonné. Les véhicules se gareront exclusivement à l'air libre. Agadir comptera finalement deux grands parkings publics souterrains : celui de l'immense parc Al Inbiaat, déjà ouvert, et celui de la rue de la Foire, en cours de construction.
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