Le prince héritier du Maroc, Moulay Hassan a fêté ses six ans le 3 mai dernier. Sur ses frêles épaules repose une partie de l'avenir du Maroc. Il arrive que, face aux excès de toutes sortes du Makhzen (la cour royale), et vu la pauvreté qui touche le plus grand nombre, on entende chuchoter le mot de révolution. Internet publie des contributions allant dans ce sens. Mais la royauté représente et représentera Inchallah pour longtemps encore un gage de stabilité pour le Maroc. Moyennant la poursuite, pas à pas, de réformes indispensables vers davantage de démocratie, de développement et de respect des droits de l'homme.
Lourdes perspectives pour le petit prince ! Le démarrage de la formation scolaire de Moulay Hassan n'a d'ailleurs pas tardé. Elle a commencé en octobre dernier, à l'école du Palais royal de Rabat (au premier plan au centre), en compagnie d'enfants de son âge. On le voit ci-dessous avec son institutrice.
Son père, le roi Mohamed VI, ne perd pas une occasion d'apparaître avec son successeur présumé. On voit au centre Moulay Hassan aux côtés de son oncle Moulay Rachid, colonel-major de la Marine royale, et de son père.
Ci-dessus, le roi tient la main du petit prince. Il est accommmpagné, à gauche, de son frère Moulay Rachid et à droite de son épouse, la princesse Lalla Salma. Cette dernière a aussi donné naissance à une fille, Lalla Khadija (voir Rabat vue d'avion puis le Palais royal par Google Earth et Daily Motion). La petite princesse a eu deux ans en février dernier.
Née Salma Bennani, dans une famille de Fès, l'épouse de Mohamed VI joue un rôle non négligeable, notamment en faveur de la promotion de la femme, désormais reconnue comme l'égale de l'homme par la loi, si ce n'est encore dans la réalité de tous les jours.
C'est une femme moderne, entourée évidemment d'un grand déploiement de forces de sécurité, qui semble parfois exagéré. Certains ont prédit l'enlèvement du roi par des terroristes islamiques, peut-être pour en exorciser la menace. Ce serait le pire scénario pour le Maroc.
Lalla Salma représente aussi le souverain dans de nombreuses manifestations, tant au Maroc qu'à l'étranger. A la fin du mois dernier, elle a par exemple présidé l'ouverture du Festival des musiques sacrées du monde, dans sa ville natale de Fès. Réputée pour apprécier les bijoux de grande valeur, elle arborait ce jour-là un magnifique caftan brodé. Comme toutes les femmes de la famille royale, elle ne porte jamais le voile.
Voir aussi le message ultérieur Troisième année d'école pour le petit prince Moulay Hassan
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