Créée en 2010 à Agadir, l'association Surfrider Foundation Maroc a été très active cet été sur les plages situées au nord d'Agadir. Des milliers de sacs de déchets ont été remplis, représentant pas moins de 78 tonnes.
La 9e édition "J'aime ma plage" s'est déroulée du 17 juillet au 31 août dernier. Soutenue par Coca-Cola, marque dont la présence à Agadir est visible, elle a été menée par de jeunes Responsables Plage, nommés RP, qui ont dû agir dans des conditions particulières, en cette année de Covid-19, pour protéger ce bien vital qu'est le bord de mer et en même temps respecter les mesures sanitaires édictées par les autorités.
Malgré la pandémie, Surfrider Foundation Maroc a observé une fréquentation importante des cinq plages sur lesquelles elle est intervenue, soit, à partir d'Agadir, en direction du Nord : Madraba à Taghazout, Km 25, Imi Ouaddar, ainsi que Aghroud I et II. En semaine, la fréquentation a toutefois été en baisse.
Près de 10 % des 78 tonnes de déchets récoltés ont été recyclés par la société Magval, partenaire de l'association qui prend en charge le ramassage et le tri.
Vu l'indiscipline et l'inconscience toujours trop largement répandues, les jeunes Responsables Plage ont par ailleurs continué leur travail de sensibilisation auprès des usagers. Ils ont compté que 35'000 personnes avaient ainsi été approchées pour leur expliquer l'importance des gestes écologiques sur les plages.
Initiée en 2016 à la Vallée du paradis, une opération du même type nommée "Keep it kleen, keep it zouine" est menée sur la plage d'Imourane.
Nouvel échec des élus d'Agadir
Première station balnéaire du Royaume, la ville d'Agadir et sa plage, réputée être l'une des plus belles du monde, ne sont pas parvenues cette année à décrocher le label «Pavillon Bleu», cela pour la troisième fois consécutive. Les communes labellisées prennent en charge la gestion complète de leurs plages : entretien, propreté, équipement, sécurité, accessibilité. Nombre de Gadiris n'hésitent pas à impliquer dans cet échec les élus de la ville, déjà si critiqués, déplorant le dégât d'image sur la réputation environnementale et touristique de la Perle du Sud.
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