Les fortes pluies qui se sont abattues ce printemps sur le Nord du Maroc ont mis à mal la production des terres cuites de Fès, interrompue pendant assez longtemps, ce qui explique l'épuisement des stocks. La fabrication de ces bijoux de l'artisanat marocain ayant repris, Ali d'Agadir, chargé de la pose des sols au Jardin aux Etoiles, a ainsi enfin pu en commencer la pose. Nous avons perdu quelques semaines, mais n'y pensons plus.
On voit à gauche le travail effectué à l'entrée de la suite Tiznit. Sur les conseils d'Azzedine, j'ai choisi d'y enrichir les zelliges de cabochons rouges. On se trouve ici à un endroit passant, où je ne prévois pas d'ajouter un tapis, cela afin de faire ressortir la beauté de cette réalisation, pour laquelle j'ai beaucoup de respect... et d'admiration, malgré la hauteur élevée de la facture !
Ce quadrillage en zelliges s'étend jusqu'à la chambre à coucher. A l'intérieur de la chambre, les zelliges perdent leurs cabochons mais gagnent un placement en diagonale, afin de varier le rythme visuel. Les ouvriers d'Ali d'Agadir sont encore en train de répartir le sable dans les interstices entre les terres cuites, qui tiendra solidement l'ensemble.
A l'étage au-dessus, la chambre que j'ai nommée Agadir, comme sa terrasse, a aussi reçu ses zelliges. Ici, on a ajouté une bordure grise, d'autant plus justifiée que les murs sont en tadelakt rouge vif. Deuxième image : le coin opposé de cette pièce, qui pourra servir de coin-télévision. Les montants posés sur la bordure en tadelakt de terre sont destinés à recevoir une balustrade en fer forgé.
Dernière photo : la bordure posée au-dessus de l'escalier montre qu'il faudra procéder à des rhabillages dans la surface en tadelakt. Nous nous y sommes en réalité mal pris. Il faudrait en effet commencer par installer les sols avant de s'intéresser aux murs. Nous avons médité la leçon. Dans la suite Marrakech, nous ferons donc le contraire de ce qui a été réalisé dans la suite Tiznit.
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