Le 28 février prochain marquera les 50 ans du terrible tremblement de terre d'Agadir, qui fut la première catastrophe à susciter une émotion mondiale. Ce cinquantième anniversaire sera célébré par des manifestations qui se tiendront les 26, 27 et 28 février 2010 sous la devise : Solidarité, Modernité et Tolérance, qui me plaît bien. Le vendredi 26, le très respecté maire d'Agadir réélu en juin dernier, Tariq Kabbage (photo), donnera une réception officielle à l’Hôtel de ville, où sera vernie une exposition de documents, archives et images de l’ancienne ville.
Plusieurs cérémonies sont prévues sur différents sites gadiris chargés de symboles : au Mur du souvenir, à Talborjt, à la Kasbah qui domine la cité, ainsi qu'au Musée municipal.
Une série d'autres manifestations est annoncée. J'ai d'ores et déjà noté une table ronde sur l’urbanisme et la reconstruction d’Agadir, la présentation d'un travail d'étudiants de l’Ecole d’architecture de Chicago, la présence de la Marine française, des concerts de musique spirituelle. Une réunion œcuménique se déroulera sur le plateau dit administratif, où des panneaux afficheront des photos de l’ancien Agadir. Des documents, plans, livres constitueront une exposition au Musée du mémorial du Jardin Olhao (notre photo).
La Commission ad hoc créée par la Communauté urbaine propose la reconstruction de la place du Pacha située à l'époque au centre du plateau de Talbordjt (ici avant la catastrophe), sur les ruines existant à cet endroit, ainsi que le réaménagement de la végétation qui s’y trouvait : griffes de sorcière, massifs de roses et d'arbustes.
Elle préconise la rénovation des escaliers menant au bord de mer, cela avant que le moratoire immobilier qui se termine en 2010 ne déploie ses effet. A l'entrée du quartier totalement détruit de Yachech, c'est-à-dire Ihchach en tachelhit, qui longeait l'oued Tildi, se dressait une fontaine. Elle devrait réapparaître, pareille à l’original.
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