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Photo du rédacteurJean-Luc Vautravers

Moulay Omar, patriarche de Houara (Ouled Teima)

Dernière mise à jour : 5 sept. 2021


Houara, c'est l'ancien nom de la ville d'Ouled Teima, capitale agricole. Celui qui figurait sur la papier de protection de la plupart des oranges du Maroc qu'on consommait en Europe. Il est vrai que l'on en voit de moins en moins en Suisse, cela au profit des agrumes d'Espagne ou d'Italie. L'un des propriétaires les plus importants de Houara se nomme Moulay Omar S. Un vrai patriarche.


Un homme parti de rien, qui n'a pas suivi d'école et qui s'est fait lui-même. Et qui, à force de travail, de ténacité et d'une bonne dose d'intelligence, possède aujourd'hui cinq fermes d'agrumes représentant des dizaines d'hectares : orangers, pamplemoussiers, principalement.

Ce qui m'a le plus frappé est le profond respect dans lequel il est tenu par sa famille, et en particulier par ses petits-enfants. En voici deux, dans l'une de ces fermes : Mouad et son frère Yacine, le super-actif. Ce respect n'est pas un sentiment factice, de circonstance ou d'intérêt. C'est une vraie admiration, ainsi que j'ai pu le mesurer à de nombreuses reprises.


Peut-être devrait-on s'en inspirer davantage dans notre société occidentale : oui, les anciens ont droit à notre plus profond respect. Le jeunisme à la mode nous l'a fait oublier. C'est très bête... Les sociétés africaines, pour ne prendre que celles-là, nous rappellent que les cloisonnements et les hiérarchies que l'on établit trop souvent entre les générations n'ont pas lieu d'être. Un jeune n'est-il pas un vieux en devenir ? Et un vieux un ancien jeune... Désolé de cette petite leçon un rien moralisante, mais je voulais la placer.

Moulay Omar n'est pas seulement actif dans les oranges, les citrons, les pamplemousses et autres mandarines. Il fait aussi de l'élevage. De moutons, ce qui n'a rien d'extraordinaire au Maroc, mais aussi de bovins.

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