La ville de Taroudant dispose désormais d'un Centre culturel. Situé au nord de la cité aux murailles, dans le quartier où s'est implantée la Faculté polydisciplinaire, ce nouvel outil aux imposantes dimensions vient d'être inauguré.
La cérémonie d'inauguration a été présidée par le nouveau ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, en présence du président du Conseil communal de Taroudant, Abdellatif Ouahbi, par ailleurs ministre de la justice du gouvernement d'Aziz Akhannouch. Tous deux sont membres du PAM (Parti Authenticité et modernité, de centre-gauche, dont l'emblème est le tracteur).
D'un coût de 31 millions de dirhams (trois millions d'euros), ce Centre est défini comme un espace dédié à l’accompagnement des activités artistiques des jeunes dans les domaines de la musique (photo ci-contre, prise lors de l'inauguration), de la danse, du théâtre, ainsi que des arts visuels et plastiques.
Il comprend une grande et belle salle (photo), des chambres pour les artistes, une salle de répétitions, un entrepôt pour le décor, des dépendances administratives, une bibliothèque (photo), une salle multidisciplinaire ainsi qu’un espace pour les enfants.
L'an prochain devraient s'y ajouter des studios d’enregistrement en vue de permettre aux jeunes d’enregistrer leurs œuvres artistiques, ainsi qu’une salle pour la projection de films. Pourtant appelée "la petite Marrakech", Taroudant était jusqu'ici largement sous-équipée en matière culturelle. Un vide est donc comblé.
Le ministre de la culture, qui a visité une exposition d'instruments de musique proposée dans les nouveaux locaux (photo), a indiqué que l’ouverture de ce Centre s’inscrit dans le cadre de "la stratégie visant à lutter contre les disparités territoriales et à mettre en place des infrastructures culturelles de proximité à travers le Royaume".
Reste à savoir comment et avec quelle intensité le nouveau Centre sera utilisé et quand les autorités marocaines réaliseront le grand musée digne de l'ancienne capitale culturelle du Royaume sâadien. Celui-ci célébrerait le glorieux passé de la cité et constituerait un élément d'attraction touristique de premier plan.
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