Ces scènes ont été photographiées à Tikiouine, banlieue de la ville d'Agadir, banlieue comme il en existe des centaines, voire des milliers au Maroc, et que les touristes ne visitent évidemment guère.
Première photo : un cycliste d'autant plus évanescent que son vélo ne comporte presque aucune signalisation lumineuse. D'habitude, c'est même pire ! Une attitude inconsciente qu'on rencontre malheureusement beaucoup trop souvent et un danger permanent qui guette les utilisateurs. Mais aussi les automobilistes.
Pourquoi donc les autorités n'agissent-elles pas davantage dans le sens de la prévention et de la répression ? On se le demande, alors qu'il en va de l'intégrité physique de quantité de Marocains. Comme on le constate sur la deuxième photo, les échoppes de vente et de réparation des deux-roues ne manquent pourtant pas...
Banlieues populaires
Revenons à Tikiouine, nom qui signifie "cactus" en berbère. Cette localité connaît une réelle explosion démographique. Le prix des logements y est en effet bien moins élevé qu'en ville d'Agadir. On y trouve peu d'immeubles proposant un certain niveau de confort et... de prix et en revanche beaucoup de possibilités de se loger selon les faibles revenus du Marocain moyen. D'où la multiplication de ces banlieues populaires : Dcheira, Tarast et bien d'autres, parfois glauques la nuit (troisième photo).
En revanche, il n'existe plus de bidonvilles dans l'agglomération gadirie. J'ai vu les derniers il y a deux ans, lorsque j'ai commencé ma prospection. Ils ont disparu depuis.
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