En évoquant le tremblement de terre d'Agadir de 1960 (voir En 2010, les 50 ans du tremblement de terre d'Agadir qui fit 13'000 morts), j'avais indiqué que la ville nouvelle elle-même constitue le mémorial de cet événement. Je n'avais pas entièrement raison. En effet, je viens de découvrir qu'il existe bien un Mur du souvenir (ci-dessus), qui se trouve en face de l'Hôtel de ville. Ce témoignage de béton n'avait jamais attiré mon attention. Mea culpa ! Il est vrai qu'il est assez discret...
"Si le destin a décidé la destruction d'Agadir, sa reconstruction dépend de notre foi et de notre volonté" déclare le roi Mohammed V peu après la catastrophe. C'est cette phrase du grand-père du souverain actuel qui a été coulée dans le béton.
Le début de la zone interdite
Les visiteurs attentifs remarqueront aussi qu'au nord de la ville, les constructions s'arrêtent subitement là où l'oued Tildi, qui descend jusqu'à l'océan, a creusé un sillon lié au séisme. Cette rivière en général à sec marque le début de la zone interdite, car soumise aux risques d'un nouveau tremblement de terre... inévitablement programmé pour survenir dans 200 ou 300 ans. Les contreforts de l'Atlas situés au-dessus sont également impropres à la construction. Pour le plus grand plaisir des yeux.
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