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Photo du rédacteurJean-Luc Vautravers

Une grande fête berbère à Agadir pour célébrer Yennayer avec Fatima Tabaamrant

Dernière mise à jour : 24 oct. 2020


Yennayer, fête du Nouvel-An berbère (ou amazigh) pourrait bientôt être déclarée fête nationale, mais elle ne sera pas encore fériée cette année. Cette journée sera néanmoins marquée, à Agadir, capitale berbère s'il en est, par une grande fête, ce dimanche 12 janvier avec, entre autres, la participation de Fatima Tabaamrant, notre chanteuse amazigh préférée (et nous ne sommes pas seul dans ce cas !). Voici dans la vidéo ci-dessus l'iconique chanteuse dans ses oeuvres.


Cette soirée se déroulera sur la plage d'Agadir, exactement sur la place Al Wahda à côté de l'hôtel Tafoukt. Elle sera diffusée en direct sur la chaîne Tamazight TV, huitième chaîne de la télévision publique marocaine. Les artistes suivants sont aussi annoncés : Omar Boutmazought, la troupe Ahwach Bnat Louz de Tafraout, El Batoul Marwani et Raïs El Hussein Taous.

A l'Institut français


Pour sa part, l’Institut français d’Agadir organise le vendredi 17 janvier, à 19 h, la projection du documentaire «Tassanou, Tayrinou » en présence du réalisateur Kamal Hachkar et de la diva Hadda Ouakki, autre figure emblématique de la chanson amazigh, qui figure dans le film et sera accompagnée par l’un de ses musiciens, Abdellah Ezzahraoui.


Des débats


L’association Tairi Nwakal organisera un débat sur le thème "Quelle stratégie régionale pour officialiser la langue amazighe dans la région de Souss-Massa", dans le contexte de la régionalisation élargie voulue par le roi Mohammed VI. Cette association entend participer à l'activation du caractère officiel de la langue amazighe.


Autre sujet abordé, "La langue amazighe en Afrique du Nord", verra la participation du chercheur universitaire algérien Nasser Jabi, coordinateur de l’ouvrage "Mouvements amazighs en Afrique du Nord", de l’écrivain tunisien Fathi Moammer, de l’acteur politique libyen et ancien président du Congrès mondial amazigh Fathi ben Khalifa, ainsi que de l’universitaire marocain Hussein Bou Yaacoubi, auteur du livre "La question amazighe au Maroc et en Algérie."

Remise de prix


L’association Tairi Nwakal rendra aussi un hommage solennel à plusieurs personnalités. L’entrepreneur Mohamed Al Mouden, vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services d’Agadir, se verra décerner le prix Hajj Ahmed Akhenouch (père du ministre Aziz Akhennouch), en reconnaissance de ses initiatives consistant à encourager les jeunes entrepreneurs, à les orienter, à les former et à les doter de crédits sans intérêts afin de les aider à réussir leurs projets. Mohamed Al Mouden a aidé à la constitution de près de 650 entreprises, contribuant à la création de 2'100 emplois.


Le prix Mhand Ouzal reviendra au doyen de l’école Azarif, Hajj Mohammed ben Al Hassan Chabi, issu d’une famille d’érudits et qui travaille depuis 1964 en tant qu’imam de cette école. Le poète amazigh Omar Taous figurera aussi à ce tableau d’honneur.


Le prix Mohammed Mounib sera attribué au jeune chercheur et traducteur Rachid Najib, originaire de la région de Goulemin Oued Noun et qui, depuis son jeune âge, s’intéresse à la culture amazighe.


Le club du Hassania d'Agadir récompensé

Le prix Larbi Ben Mbarek s'en ira à Yassine Rami, défenseur de l'équipe de football du Hassania d’Agadir (photo ci-dessus), à Youssef Moustakim, “maestro” des supporters de ce club nommés "ultras Imazighen", ainsi qu'aux fans du Hassania.

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