Cet après-midi-là n'est pas comme les autres à Guelmim. La "porte du désert" (voir Départ pour le grand Sud et pour Guelmim, porte du désert) accueille en effet le roi du Maroc, Mohammed VI, en tournée dans le Sud du pays en ce début décembre 2007.
Le peuple marocain aime son roi. J'ai pu m'en rendre compte à d'innombrables reprises, lors de conversations assez approfondies avec des Marocains. Certains lui reprochent évidemment de ne pas être parvenu à changer leur quotidien, lorsqu'il est misérable (refrain malheureusement connu). Mais peu de personnes, me semble-t-il, mettent en cause la sincérité de ses efforts visant à mettre en oeuvre des réformes destinées à améliorer la vie de ses sujets. Peut-être certes organisées, les scènes de joie que j'ai photographiées ce jour-là (photo ci-dessus) n'étaient pas feintes.
Une certaine simplicité
J'ai été frappé que, malgré un déploiement policier important - sécurité oblige -, l'apparition de Mohammed VI devant ses sujets demeure empreinte, toutes proportions gardées, d'une certaine simplicité. Des consignes sont par ailleurs manifestement données à l'appareil policier : la visite du roi ne doit pas perturber le visiteur étranger, qui doit continuer à se déplacer normalement.
A Guelmim, je me suis mêlé à la foule marocaine. J'ai eu du plaisir à adresser un salut, à quelques mètres de distance, à un roi pour lequel j'ai une vraie estime. Parce qu'il est le garant de l'existence du Maroc, de sa marche vers davantage de modernité et de démocratie, dans le respect des traditions nationales.
Et aussi parce que c'est le rempart le plus efficace contre le terrorisme et des situations comme celles que connaissent malheureusement l'Algérie ou la Libye.
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